La compensation raisonnable prend en compte les besoins spécifiques et individuels de la personne tout en respectant les contingences économiques et sociales de la structure s’inscrivant dans un modèle donné.
Elle vise à réduire un désavantage en donnant les moyens à la personne handicapée, selon le principe d’équité, de produire, au même titre qu’un travailleur ordinaire, des biens ou services, avec le même niveau de qualité et dans la mesure du possible, en s’inscrivant dans le même schéma de rentabilité/performance.
Rentrer dans un schéma de surcompensation qu’il s’agisse de la personne handicapée ou de l’équipe. La personne handicapée risque d’aggraver son handicap et de s’épuiser.
Pour une meilleure compréhension et acceptation de la situation par le collectif de travail, il est primordial d’expliciter les compensations mises en place afin d’éviter de faire naître un sentiment de favoritisme et de créer des tensions à l’égard de la personne handicapée. Par ailleurs, il est fortement conseillé de sensibiliser le collectif de travail au handicap en le traitant sous l’angle des conséquences, notamment lorsque la situation de maintien implique un changement de service ou si l’évolution du handicap nécessite des aménagements complémentaires. En effet, il est essentiel que les besoins de compensations soient réévalués au fil du temps.
Reconversion professionnelle
Reprise d’études
Formation diplômante ou qualifiante…
Tutorat, mentorat, management spécifique
Accompagnement spécifique (ergothérapeute, psychologue…)
Sensibilisation d’équipe…
Matériels spécifiques (écran, logiciels…)
Aide humaine sur le poste de travail
Aide humaine pour la vie au travail (cantine…)
Organisation du travail (réorganisation des tâches)
Organisation du temps de travail
Anticipation de la mobilité, des déplacements…
La création d’une commission pluridisciplinaire permet d’examiner les situations de maintien dans l’emploi et de choisir, de manière collégiale, les compensations à mettre en œuvre. Il est en effet conseillé que la mise en œuvre des compensations ne soit pas la prérogative d’une seule personne mais de croiser les avis et regards sur les propositions faites en intégrant si nécessaire des acteurs externes (notamment le Sameth).
L’utilisation d’outils pourra servir à répertorier l’ensemble des conséquences du handicap sur la vie professionnelle, privée, les compensations à mettre en œuvre et leur suivi opérationnel.