Le handicap psychique est la conséquence de maladies mentales (à ne pas confondre avec le handicap mental – voir plus loin –) entrainant un déficit relationnel, des difficultés de concentration, une grande variabilité dans la possibilité d'utilisation des capacités alors que la personne garde des facultés intellectuelles dites normales.
La reconnaissance du handicap psychique s’effectue souvent par l’observation des conséquences de la maladie mentale dans le vécu de la personne. Celles-ci peuvent donc être extrêmement variées en fonction des individus et de leur pathologie. De fait, il n’existe pas de définition arrêtée du handicap psychique.
Quelques exemples de maladies mentales pouvant induire un handicap psychique : troubles bipolaires, troubles dépressifs, schizophrénie, paranoïa, névroses obsessionnelles, burn-out…
On parlera de déficience intellectuelle ou de handicap mental lorsque le développement intellectuel de la personne sera inférieur à la moyenne, entrainant un fonctionnement altéré de l’ensemble des fonctions cognitives. En clair, la personne aura un niveau de Quotient Intellectuel (QI) très inférieur à la moyenne, en dessous de 70.
En revanche, on parlera de handicap cognitif lorsque seules certaines fonctions cognitives sont touchées, n’entrainant pas forcément une réduction globale du niveau intellectuel. C’est par exemple le cas des troubles DYS (dyslexie, dyspraxie etc…).
Elles permettent l’acquisition, le stockage, la transformation et l’utilisation des informations.
Bien que méconnus, les troubles mentaux et psychiques sont pourtant un enjeu de santé publique :
Il s’agit d’une expertise apportée par un spécialiste afin d’apprécier les incidences du handicap sur l’emploi et les actions à mettre en œuvre pour le compenser.
Ces PAS sont mises en œuvre par des prestataires sélectionnés par l’Agefiph et cofinancés par le FIPHFP, dans chaque département. Il en existe un par grande catégorie de handicap. Pour en bénéficier, l'aide doit être prescrite par Cap emploi, Pôle emploi ou Mission locale dans le cas d’un recrutement et par le Sameth pour un maintien dans l’emploi. Elle peut être mobilisée directement par les employeurs conventionnés avec le FIPHFP ou les CDG.
Les prestataires PAS sont les interlocuteurs privilégiés pour la gestion des situations de handicap psychiques, mentaux ou cognitifs. Ils peuvent intervenir à différents moments :
Les PAS vous orienteront également sur les aides du FIPHFP à mobiliser. N’hésitez pas à leur demander conseil dès la détection d’une situation de handicap. Ils pourront également vous conseiller sur la prise de parole et la façon d'aborder le sujet avec l’agent.
Depuis la décision de son comité national du 8 octobre 2010, le FIPHFP a mis en place un dispositif d’accompagnement dans l’emploi des personnes handicapées souffrant de handicap psychique ou mental :
Les handicaps psychiques et mentaux nécessitent bien souvent un accompagnement renforcé des personnes ainsi que des aménagements organisationnels plutôt que des compensations d’ordre technique. Parmi les mesures d’accompagnement, la nomination d’un tuteur est conseillée. Celui-ci devra être formé à la problématique du handicap, et plus spécifiquement à la typologie de handicap affectant la personne tutorée (le FIPHFP propose des aides à la formation et au tutorat via son catalogue des interventions).